Belle, belle, il y a des couleurs et des formes, pourquoi a t'-elle cette faiblesse d'attribuer aux choses de la beauté... Elle porte de grandes rivières.

C'est comme un lointain murmure de galets en cette fin de jour.

Parce qu'il y a des choses, parce qu'il y a quelque chose, parce qu'il y a quelque chose d'autre aussi, grands sont les déserts, elle est ce jouet à qui l'on aurait retiré les roues, il serait tout cassé alors on le jetterai.

Je ne sais quelle ville attends mon naufrage.

La rose des vents se retient

mine de rien, elle est passé par ici je me souviens, l'air de rien, elle glisse le long des toiles argentées.

une aile de papillon sur l'épaule, il pose un pied, puis deux, l'un après l'autre, il se soulève pour regarder en dessous de quoi?

Il prends d'infinies précautions, il demeure posé à la recherche d'une certaine immobilité.

Il laisse à nouveau glisser ses pieds et c'est la première fois depuis longtemps que je souris.
Il s'anime, disparaît, se déplace, se joue du vent, de l'espace et des gens, le poète.

Il y a plus d'épouvantail que d'humains

Quand il pleut celui ci se couvre

De feuilles mortes venues d'ailleurs en tourbillons

L'automne touche à sa fin.

L'enfant perdu

qui pleure, pleure

mais court après les lucioles.

Une route, le bord de mer je ne devrais pas être là il faut dire non, des larmes s'arrachent de mon coeur, je baisse la vitre mais il est déjà trop tard. Tout va finir maintenant sous le charme discret de sa jeunesse.

Laisse guider les pas de ta robe qui danse, je me sens bien.

 L’ardeur des mots où la poésie du courage

 Au cours des premiers instants, l’on espère, on se montre coopératif puis l’on n’ose plus bouger, on a peur, il se glisse un inexorable sentiment de honte qui vous inonde, alors arrive le vrai, celui qui n’était pas celui de l’histoire…Morceaux choisis, poétique de l’ardeur, Un mot que l’on porte depuis sa plus tendre enfance, qui gratte à la porte et sort de votre poche, se glisse dans votre tête pour en ressortir par votre bouche. Mot initiatique, mot barbare, mot prometteur….

Ghislaine Forest de la Cie Les Streuhbles vous fera des lectures de ses propres poèmes autour de l’ardeur, puis elle vous invite à entendre des poésies et des ouvrages autour de ce mot pas tout à fait comme les autres. Qu’est-ce que l’ardeur ? Petit cahier de graphismes accompagnant les poésies.